Alors, c’était comment le Printemps du livre 2024 ?

Bonjour, bonsoir, et bienvenue dans cet article de blog qui va parler de… mon bilan Printemps du livre 2024 !


Et oui, comme je n’ai pas le temps d’enregistrer un épisode, je vous fais le récapitulatif dans ce joli article, qui va vous permettre d’avoir mes retours sur cet évènement littéraire grenoblois, dont j’étais partenaire avec La Page Sensible (le blog de Marion est ici).

J’ai commencé dès mercredi soir par la rencontre avec Florence Hinckel (qui a un chouette blog) à la bibliothèque Teisseire-Malherbe : avec Capucine et Laurence (qui menaient l’interview), elles ont parlé de féminisme, de sciences, de classe préparatoire&bizutage, de réseaux sociaux, d’écrire pour les ados et pour les adultes. J’ai pu apprendre que Toutes des filles en jaune, que j’avais mis dans la catégorie YA dans mon podcast, est en fait catégorisé comme « adulte ». Comme quoi, la frontière est floue, et je suis certaine que les grands ados et autres adolescents seront marqués par cette lecture que j’ai adoré. L’épisode ici !

Vendredi après-midi, j’ai pu voir en chair et en os Sylvain Prudhomme, que nous avions interrogé avec Marion ici (et ma chronique sur l’Enfant dans le taxi, son dernier livre, est ici) L’interview mené par les doctorant-es en littérature de l’UGA était truffé de détails et de questions pointues&originales, j’étais assez surprise et ça a été un défi pour Sylvain ! (J’ai redécouvert des détails du livre du coup !)(j’ai bien aimé, l’angle était complètement différent de l’interview réalisé avec Marion).

Samedi matin, je suis allée à la rencontre avec Clara Arnaud à la bibliothèque Kateb Yacine : je n’ai pas eu le temps de lire son livre Et vous passerez comme des vents fous avant le PDL, mais je compte bien le lire bientôt. Cette rencontre m’a confirmée dans ce choix et cette envie, j’ai beaucoup aimé sa manière de parler de la montagne, de la nature, de l’écriture, de ses voyages et de l’Ariège (et j’ai eu une grosse pensée pour la librairie-jeux Mazette!, à Mazères (je vous envoie d’ailleurs de gros bisous les Mazettes ;)). Ça m’a donné envie !
L’après-midi, j’ai pu voir Marie Détrée en action… et j’ai appris qu’elle était peintre national de la Marine … ça m’a fasciné (je ne connaissais pas ce métier)! J’ai beaucoup aimé sa manière d’expliquer ce qu’elle fait, et j’ai très envie de fouiller son blog (et toutes ses techniques de dessins !). J’ai appris la différence entre un manchot et un pingouin, rien que pour ça, ça valait le déplacement.

Belle soirée librairie-dédicace à la Bibliothèque d’étude et du patrimoine (BEP) : au programme, dédicace de mes précieux recueils de poésie de Cécile Coulon, re-dédicace de Une bouteille dans la mer de Gaza de Valérie Zenatti, par cette dernière… 16 ans plus tard ! En effet, mon exemplaire était dédicacé de 2008, où j’avais eu déjà la chance de lui parler. Je me souviens que j’avais adoré son roman, et que j’avais été très touchée par cette rencontre. Valérie Zenatti était elle-même très touchée de revoir une lectrice lui faire re-dédicacer son roman. Bref, c’était un joli moment
J’ai beaucoup papoté avec des autrices
notamment Julia Malye et Jan Carson, Marion (toujours celle de la Page Sensible) et Laurence. Jan Carson a voulu me convaincre que son dernier roman Les ravissements  était « fun » mais… I beg to differ ! (I don’t trust you !). Très belle rencontre, et beaucoup de discussions autour d’Agatha Christie. J’ai hâte de lire ses Postcard Stories, ça me donne envie, et a priori, il existe un cosy mystery de cette autrice ! (I’m looking forward to reading this !!) Julia Malye était super sympa, en visio et en vrai, tellement de gentillesse et de douceur, c’était un plaisir de lui parler ! (Pour écouter l’interview ou la petite chronique). Et je suis ensuite allée voir les 2 autrices jeunesse que j’ai découverte avec le PDL : Rachel Corenblit (j’ai fait un épisode sur Comme une famille, les personnages m’avaient siiii touchés) et Florence Hinckel, qui sont super sympa et avec qui nous avons parlé de marque-page (;)) : vraiment, j’ai passé une chouette soirée !

Le lendemain, c’était la dernière journée, et j’ai commencé avec la rencontre Julia Malye et Cécile Coulon (j’ai parlé de son recueil Noir Volcan il y a un moment), c’était intéressant comme tout, drôle parfois, et touchant. J’ai croisé l’association Anagramme, qui proposait des lectures à voix haute dans les petites cabanes à côté de la BEP, et j’ai pu écouter… le début de Toutes les filles en jaune (dont j’ai lu… le même passage, ici !). Super lecture, les gens étaient très enthousiastes, j’ai adoré la lecture et ça m’a donné envie de découvrir l’association… affaire à suivre !
L’après-midi était émouvante : j’ai écouté la lecture croisée de Rachel Corenblit et Florence Hinckel, Sortir du filtre : chaque autrice a lu des passages du roman de l’autre… sans lui dire en avance lesquels. L’histoire se dessine dans les deux cas et c’était très joli. D’un côté, Florence Hinckel lisait Sortir du placard de Rachel Corenblit. Cette dernière lisait Le filtre de Florence Hinckel. J’ai été très émue par cette lecture, et j’ai craqué pour Sortir du placard de Rachel Corenblit et #Bleue de Florence Hinckel à la fin du festival.
Et à la fin de la lecture, j’ai pu rencontrer Catherine Allibert, que je suis sur Instagram : comme quoi, le bookstagram Grenoble (ça fait classe dit comme ça !) est petit… et facile à rencontrer entre deux évènements du Printemps ! Et c’est drôle, parce que l’année dernière, c’était aussi à l’occasion du Printemps que j’avais pu rencontrer Noémie, puis grâce à elle avoir connaissance du bookclub Epilog !

J’ai eu un emploi du temps bien rempli, qui m’a fait faire des choix déchirants comme :

  • ne pas aller au concert dessiné (j’ai préféré la rencontre Julia Malye et Cécile Coulon)
  • ne pas avoir pu assister à la correspondance avec un tableau entre une autrice et une œuvre du Musée de Grenoble (l’année prochaine ? J’espère !)
  • l’arpentage de jeudi soir me tentait bien, tant pour l’exercice que pour découvrir l’oeuvre, et rencontrer l’autrice : une autre fois j’espère !

Pour te remettre dans l’ambiance du PDL, tu peux réécouter les épisodes cités dans l’article ou aller écouter la saison 2 du podcast, consacrée au PDL
Dans mes épisodes, j’avais aussi parlé de :

  • Lou ! (Il y avait trop de queue pour faire dédicacer ses exemplaires, et je n’ai pas pu aller aux évènements !),
  • Casablanca Circus (l’autrice n’a pas pu venir finalement :()

Je suis sortie du week-end avec des envies de lecture et de belles rencontres : merci le PDL, et à l’année prochaine !

Episode 68 – Déménager à Casablanca enceinte, dans Casablanca Circus, de Yasmine Chami

Aujourd’hui, le livre qu’on croque, c’est Casablanca Circus, un roman de Yasmine Chami.

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L’histoire de ce roman, c’est le retour au Maroc de May et Chérif, qui y ont grandi. May est enceinte de leur deuxième enfant et le couple s’était promis de retourner à Casablanca pour se rapprocher de leurs familles. Chérif est l’architecte mandaté pour construire des logements pour les habitants d’un bidonville près de la mer. Le problème, c’est que ces logements pour « loger » les habitant-es du bidonvilles sont excentrés, loin du centre et de la Méditerranée. May, historienne, se lance alors à corps et coeur perdu à la rencontre des personnes qui sont dans le bidonville, pour souligner les contradictions du projet et les difficultés que cela va créer pour ses habitants bientôt « mieux logés ». Casablanca Circus, c’est un journal d’une femme qui parle à son bébé à naître, c’est une histoire qui parle de classes sociales et de relogement, et c’est un couple qui s’affronte et s’abîme dans un Maroc où les commandes immobilières ne sont pas exemptes de négociations politiques et de manipulations.

J’ai bien aimé ma lecture. Casablanca Circus m’a déjà plu dans ses thématiques abordées : classes sociales, patriarcat, retour aux sources, le couple… Et j’ai trouvé que c’était très bien abordé tout au long du roman : on sent la fracture entre May et Chérif apparaître et s’agrandir avec ce projet de recasement du bidonville. Le passage de leur vie à Paris à la vie à Casablanca est bien plus semée d’embûches que ce qu’ils imaginaient. Le retour au pays natal est aussi un retour dans la maison des beaux-parents de Chérif, plus fortunés que sa propre famille. En pointillé dans tout le roman, il est question de prouver sa valeur, et de stéréotypes de genre. Les descriptions de la mer, du bidonville et de Casablanca étaient magnifiques. Le texte est empreint d’une poésie qui ne se dilue pas dans les thèmes abordés ; et pourtant, ces derniers ne sont pas toujours poétiques. Ce roman n’est toujours très accessible dans sa langue car les phrases sont très longues, mais ça vaut la peine de s’accrocher.

Je vous recommande ce roman si vous aimez les romans engagés, au style surprenant, qui parlent d’urbanisme, de classe sociale et d’un couple qui change suite à un déménagement.

J’ai lu ce livre dans le cadre d’un partenariat non rémunéré avec le Printemps du livre de Grenoble 2024 : ce festival a lieu du 3 au 7 avril 2024 dans les différentes bibliothèques de Grenoble. Pour vous plonger dans l’ambiance du Printemps du livre, sachez que les hirondelles du Printemps se posent dans diverses structures, bibliothèques, commerces à partir du 19 mars et jusqu’au 3 avril. Le programme est en description Si vous voulez rencontrer Yasmine Chami, l’autrice du roman dont je vous ai parlé, c’est possible : à 18h30 le jeudi 4avril à la bibliothèque Georges Brassens à Poisat, le samedi 6 à 14h à la Bib d’Etude et du patrimoine pour une table ronde avec Thomas B.Reverdy et Jean Viard Et si vous voulez faire dédicacer vos livres et rencontrer les auteurs et autrices en tête à tête, notez dans vos agendas la soirée librairie-dédicace organisée le samedi 6/04 à 19h à la bibliothèque d’étude et du patrimoine de Grenoble.

Toutes les informations/le programme et les réseaux sociaux pour le Printemps du livre 2024 à Grenoble sont ici : Blog

Livre chroniqué : Casablanca Circus, Yasmine Chami, Actes Sud, 2023

Musique du générique :

Credits: Not The King – Ice Tea – Royalty Free Vlog Music — Music By Not The King

Musique d’ambiance pour la lecture :

“Marrakech” Music by Mike Cole from Pixabay

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Episode 67 – Se faire siffler dans la rue, avec Toutes les filles en jaune de Florence Hinckel

Aujourd’hui, le livre qu’on croque, c’est le roman Toutes des filles en jaune de Florence Hinckel

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Tout commence sur une place. Il fait chaud et une femme traverse la place. Un homme la siffle. Elle sourit et continue comme si de rien était, il l’interpelle, elle lui répond « Lâche moi connard ». Là dessus, l’homme s’approche d’elle, la gifle. Elle tombe, il y a du sang. L’homme part. La jeune fille part. C’est le point de départ. Tout découle de là, de cet évènement. On suit la femme qui a été frappée, mais également une professeure d’anglais de 55 ans qui a tout vu et tout filmé depuis sa fenêtre, un homme de 20 ans qui n’est pas très clair sur comment se comporter avec les femmes, et une pré-adolescente de 12 ans qui s’en veut de ne pas être intervenue.

Ce roman est impressionnant, de part la thématique abordée et par la façon d’en parler. J’ai beaucoup aimé le style, les chapitres, courts et l’alternance de personnages. La construction du roman m’a plu, elle permet de voir la honte, la culpabilité, les questionnements de la femme en jaune, mais aussi de personne extérieure à la scène qui n’ont pas toutes le même avis. Après tout, elle a répondu violemment… mais est-ce une raison de la frapper ? N’a-t-elle pas provoqué cet homme ? Pourquoi l’a-t-il sifflé au début ? Sa tenue explique-t-elle la gifle ? Ce roman évoque aussi les réseaux sociaux, les sphères masculinistes, la question de l’anonymat sur Internet et le cyberharcèlement. Il interroge sur comment s’approprier son corps, comment construire des modèles féminins, et de l’impact des traumatismes différents sur nos quotidiens. C’est un livre bien construit, bien écrit et qui nous tient en haleine avec ces portraits de personnages qui se sont croisés et sont liés sans le savoir par un même évènement. Le fait que les personnages ne soient pas engagés au début du roman est un vrai plus selon moi : c’est un roman qui peut parler à des personnes sensibles à la question des violences faites aux femmes et au harcèlement de rue, mais également à certaines qui sont peut-être moins au clair sur les enjeux et les conséquences du harcèlement de rue : peut-être que ce roman peut vous permettre de réfléchir sur cette question ! De mon côté, j’ai adoré ce roman résolument engagé et féministe, qui n’a pas un ton moralisateur pour autant.

Je vous recommande Toutes les filles en jaune de Florence Hinckel si vous voulez lire un roman féministe, empouvoirant, pour les ados et pour les plus grandes (et les plus grands)

J’ai lu ce livre dans le cadre d’un partenariat non rémunéré avec le Printemps du livre de Grenoble 2024 : ce festival a lieu du 3 au 7 avril 2024 dans les différentes bibliothèques de Grenoble. Pour vous plonger dans l’ambiance du Printemps du livre, sachez que les hirondelles du Printemps se posent dans diverses structures, bibliothèques, commerces à partir du 19 mars et jusqu’au 3 avril. Le programme est en description Si vous voulez rencontrer Florence Hinckel, l’autrice du roman dont je vous ai parlé, c’est possible dès le mercredi 3 avril à 18h (j’y serais !). Une lecture avec l’autrice est organisée le samedi 6/04 à 14h au musée de Grenoble et vous pouvez la retrouver en binôme avec Rachel Corenblit à l’auditorium du musée le dimanche 7 avril à 14h30 . Et si vous voulez faire dédicacer et rencontrer les auteurs et autrices en tête à tête, notez dans vos agendas la soirée librairie-dédicace organisée le samedi 6/04 à 19h à la bibliothèque d’étude et du patrimoine de Grenoble.

Toutes les informations/le programme et les réseaux sociaux pour le Printemps du livre 2024 à Grenoble sont ici : Blog

Livre chroniqué : Toutes les filles en jaune, Florence Hinckel, Fayard 2023

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Le podcast est en pause en décembre 2023, hâte de vous retrouver en 2024 !

Rien de grave, mais besoin de préparer l’année 2024 tranquillement de mon côté !

Il y a tout de même 58 épisodes dans lesquels piocher pour vos cadeaux de fin d’année, je compte sur vous pour me dire si vous offrez un livre “influencé” par le podcast 😉

Pour cette fin d’année, pensez à vos commerçantes et commerçants de proximité : allez acheter vos livres préférés chez votre libraire !

On se retrouve en janvier 2024 🙂 !

Contact : (je vais moins regarder tout ça en décembre 2023, mais vous pouvez laisser un message, je vous recontacte vite !)

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A très vite, et belle fin d’année 2023 chères auditrices et auditeurs !

Episode 33 – S’écrire des lettres entre ennemies avec Les oiseaux du temps, de Amal El-Mohtar et Max Gladstone

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Aujourd’hui le livre qu’on croque c’est Les oiseaux du temps, un roman épistolaire de science fiction écrit par Max Gladstone et  qui a raflé tous les prix du genre cette année.

Merci Ambre pour ton conseil de lecture avisé !

***

Deux camps s’affrontent dans une guerre du temps sans merci. L’objectif est de gagner des “brins” de temps en modifiant des événements a priori peu importants pour bouleverser à terme le monde pour qu’il soit + adapté à une faction ou l’autre. L’idée de cette guerre suit celle de l’effet papillon : de petits changements peuvent avoir d’énormes conséquences (et conduire à une victoire ou une défaite d’un des deux camps plusieurs années ou siècles plus tard)! Rouge et Bleu sont les championnes respectives des 2 camps. Commencent entre les 2 un échange de messages basé sur la victoire de l’une sur l’autre (sorte de nananère très sophistiqué !), qui se transforme progressivement en une correspondance plus intime voire tendre entre les deux ennemis.

C’est un roman original, écrit par deux auteurices. Chacun écrivait la partie d’une des personnages et réagissait aux lettres de l’autre assez spontanément : c’est un processus d’écriture intéressant et original !

J’aime beaucoup les romans épistolaires et c’est assez rare dans la science fiction. Ca, et le thème de guerre du temps, je ne pouvais être que conquise ! L’écriture était incroyable et on rentre dans une atmosphère bien particulière au fur et à mesure de ce court roman.

Je me suis immergée complètement dans l’ambiance et les personnages se révèlent progressivement. C’est un livre touchant, sensible et très original (oui, j’ai beaucoup dit original ! mais c’est le cas !), que j’ai beaucoup aimé.

Je vous recommande Les oiseaux du temps si vs voulez vous laisser happer par une correspondance hors du commun entre deux humanoïdes qui semblent si loin de l’humanité… tout en en gardant des traits!

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Livre chroniqué : Les oiseaux du temps de Amal El-Mohtar et Max Gladstone, éditions Mnemos Eds, 2021, réédité en Livre de Poche, 2023

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Musique du générique :

Credits: Not The King – Ice Tea – Royalty Free Vlog Music — Music By Not The King

Musique d’ambiance pour la lecture :

Titre: Assassin Auteur: Rafael Krux Source: https://freepd.com/epic.php#LinkToRev… Téléchargement: https://freepd.com/epic.php#LinkToRev…

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Episode 32 – Chercher sa jumelle dans les Etats-Unis des années 50, avec L’autre moitié de soi de Brit Bennett

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Aujourd’hui, le livre qu’on croque, c’est L’autre moitié de soi, un roman de l’autrice étatsunienne Britt Benett.

L’histoire se déroule dans une ville du Sud des Etats-Unis dans les années 50 alors que la ségrégation n’est pas encore abolie. Desiree et Stella naissent dans un village de personnes noires mais qui sont blanches de peau, et fières de l’être. Elles s’enfuient toutes les deux à New Orleans pour rechercher une liberté qui leur échappe dans ce petit village.

Le roman se passe sur quasiment toute la vie des jumelles et celles de leurs enfants. En effet, Desiree revient 14 ans plus tard avec sa fille à la peau noire. Sa sœur, elle, a décidé de mener “une vie de blanche ” quitte à couper les ponts avec toute sa famille et disparaître pour se construire cette nouvelle vie. Dans un monde où la couleur de peau est déterminante et n’est pas tant liée à la quantité de mélatonine qu’à une goutte de sang noir parmi ses ancêtres, on suit deux jumelles déchirées, avec des choix de vie radicalement différents, qui vont grandir. C’est un très beau livre, fort.dans ses thématiques et son écriture. J’ai aimé l’histoire rapidement : les personnages sont humains avec leurs contradictions et leurs peines. Ils et elles sont décrites sans concession et avec tendresse tout à la fois. Plusieurs rebondissements attendent le lectorat dans cette recherche d’identité et de transgression, j’ai beaucoup accroché à ces aller retour passé/présent qui font avancer l’histoire progressivement. L’autrice dresse un regard affûté sur la ségrégation et sa fin officielle (mais pas vraiment officieuse) aux USA tout le long du roman. J’ai vraiment eu l’impression qu’elle nous prenait par la main des le début pour nous guider dans le quotidien de Desiree, qui rêve d’autre chose que ce village de noirs qui sont enchantés par la pâleur de leur peau. On ressent en plus sa douleur d’avoir été trahie par la moitié d’elle-même. Comment se reconstruire et savoir qui on est, toute seule, lorsqu’on a toujours été deux ? Comment trouver sa place ? C’est vraiment un très beau roman, qui aborde le racisme, le poids de la transmission, notamment celle des traumatismes et l’héritage de la ségrégation. Ce qui est fort, c’est qu’elle aborde tout ça à la fois et pas seulement, grâce à une galerie de personnages très humains qui se déploient au fil du roman, tout au long de la deuxième moitié du 20e siècle

Je vous recommande ce roman si vous cherchez une histoire qui parle de trouver sa place, d’ignorer ou pas ses racines, avec un angle rarement utilisé pour parler du racisme (le cas des “noirs-blancs”).


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 Livre chroniqué : L’autre moitié de soi, de Brit Bennett, Editions Autrement, 2020

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Musique du générique :

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Musique d’ambiance : musique libre de droits gratuite Country Ballade années 50 @musiqueslibresdedroits

 https://www.youtube.com/watch?v=8ZfRlD8rxQQ

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Episode 31 – Etre un mage dans un livre dont vous êtes le héros, avec “Aria” par Fibretigre

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Aujourd’hui, le livre qu’on croque, c’est Aria – Voyage en Osmanlie, une trilogie par l’auteur Fibretigre. Ce livre est très original : en effet, c’est un livre dont vous êtes le héros, pour les adultes.

Je ne sais pas si vous avez joué à ce genre de livres lorsque vous étiez plus petite, mais moi, j’ai quelques souvenirs. Si vous êtes nostalgique des livres dont vous êtes le héros et que vous êtes un ou plusieurs adultes, allez-y !

Aria est une pépite dans le genre, les possibilités sont multiples, les personnages sont complexes et vous prenez des décisions qui changent vraiment le coeur de l’histoire.

L’histoire a lieu dans un univers identique à celui du jeu de rôle ARIA, mais les évènements ont lieu avant la campagne de jeu de rôle. Je précise que sans connaître cet univers, on le découvre sans peine avec cette trilogie. Nous sommes un apprenti mage qui est le seul à survivre suite à un massacre dans son école, et qui commence un voyage périlleux en Osmanlie, une terre hostile et ennemie, pour arrêter la guerre. Au programme, lancer de dés pour mesurer notre force magique ou notre maîtrise d’armes variées, décisions terribles à prendre, la mort et la fin de votre aventure à plusieurs tournants, poisons, créatures à affronter ou avec lesquelles on va se lier d’amitié : bref, l’Osmanlie n’est pas facile à parcourir !

C’était génial. J’adore les jeux de société, j’aime beaucoup le fait de raconter une histoire et je trouve que ce jeu dont vous êtes le héros est une pépite pour celles et ceux qui ont un peu peur de se retrouver débutant-e en jeu de rôle : ici, seul-e ou à deux, vous pouvez découvrir l’histoire. C’est à 2 que nous avons arpenté l’Osmanlie de mon côté et c’était incroyable : des soirées et des après-midi palpitantes se sont enchaînées ! je vous conseille de vous munir d’une photocopie des premières pages (avec vos pouvoirs et votre sac), d’un crayon à papier et d’une feuille pour noter les endroits numérotés que vous arpentez pour pouvoir facilement revenir en arrière si finalement, votre aventure s’arrête un peu trop tôt à votre goût ! (il faut tenir 3 tomes tout de même !). Cerise sur le gâteau, je pense que vous pourrez y rejouer lorsque l’histoire se sera bien effacée de votre cerveau : j’attends ce moment avec impatience de mon côté, ou j’espère que d’autres livres incroyables de ce style seront sortis d’ici là.

Je vous recommande Aria – Voyage en Osmanlie, si vous êtes nostalgique des livres dont vous êtes le héros et que vous avez envie de prendre des décisions délicates pour le destin de plusieurs pays fantastiques (rien que ça !).

Vous connaissez l’univers de Fibretigre et Game of Rôles ? Vous êtes amatrice ou amateur de jeux de rôle ? Vous avez envie de devenir le héros de votre livre ? Vous avez des recommandations de livres dont vous êtes le héros pour adultes ?

Musique du générique :

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Musique d’ambiance pour la lecture (oui je l’ai déjà utilisée mais elle est très cool) :

Titre: Behind the Sword Auteur: Alexander Nakarada Source: https://freepd.com/misc.php

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Episode 30 – Chronique des lectures du mois passé #7 – avril 2023

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Bonjour, bonsoir et bienvenue dans cette 7e chronique des lectures du mois passé. Aujourd’hui, comme prévu une fois par mois, je vais vous parler rapidement de quelques lectures qui m’ont marquées pendant le mois d’avril 2023. Le mois d’avril a été comme toujours bien rempli de lectures variées et je vais vous parler de celles que j’ai particulièrement aimé et que je veux vous conseiller.

J’ai lu beaucoup de BD ce mois-ci (ou des romans graphiques, je ne comprends pas trop la différence entre les deux).

Voici mes deux préférées :

– Heartstopper, d’Alice Oseman : je n’ai pas vu la série Netflix mais à présent, j’ai très envie de la voir ! En tout cas, cette série de BD (4 sont sorties en France pour le moment) est toute douce, tendre, et parle d’amour adolescent et d’homosexualité tout en délicatesse. C’est l’histoire de Charlie, un lycéen, qui se lie d’amitié puis tombe amoureux de son meilleur ami, rugbyman, Nick. Je vous recommande cette BD si vous avez besoin de douceur dans ce monde de brutes !

– J’ai également dévoré Mes ruptures avec Laura Dean, de Rosemary Valero-O’Connell et Mariko Tamaki, qui parle des doutes de Freddy, une jeune lycéenne, qui sort avec une fille très populaire Laura Dean. Cette dernière la largue et l’ignore régulièrement, et Freddy ne sait plus où donner de la tête et n’arrive pas à se défaire de cette relation. Une très belle histoire, qui parle de relation toxique et d’amitiés. Je vous recommande cette BD, son histoire pleine d’émotions et ses jolies couleurs.

J’ai également lu le premier roman de Marine Veith, Ceux qui traversent la mer reviennent toujours à pied. C’est une autrice que j’ai rencontré au Printemps du livre, et elle était vraiment très sympa : j’ai donc voulu découvrir son premier roman. Julien a 18 ans, et est à la rue : l’aide sociale à l’enfance ne peut pas le garder maintenant qu’il a la majorité. Il rencontre Bardu, un homme âgé assez spécial, alors qu’il fait du stop pour “Ailleurs”. Ce dernier, après avoir insisté pour que Julien prenne le volant, lui annonce que la voiture contient du cannabis et que si la police les arrête, Bardu dira que la voiture et sa cargaison sont à Julien. Quelle entrée en matière ! Quelques années plus tard, après une transaction sur leur voilier, une jeune femme congolaise, Exaucée, leur prend leur bâteau avec eux dessus sans trop leur demander la permission. Direction : la France. Un livre qui parle de trafic de drogue, d’amour adolescent et d’immigration. C’était une lecture agréable et je pense lire Ma part de l’ours, le dernier roman de l’autrice.

Le dernier livre dont je veux vous parler, c’est Absolu : Les mobilisés, un roman young-adult dystopique. On plonge dans une ville qui n’ouvre une fois par an. La Chose, machine créé par les humains, est cloîtrée dans cette Zone infranchissable. Chaque année, 100 adolescents brillants sont envoyés avec pour mission de l’empêcher de nuire. Cela fait 20 ans, et personne n’est encore sorti de la Zone. Prim, Joanna et Edward sont trois Elus. C’est un honneur. Mais derrière les murs de la Zone, l’ennemi n’est peut-être pas celui qu’on croit. J’ai découvert Margot Dessene grâce à son podcast Les mots raturés, qui parle d’écriture, et j’étais assez intriguée par son premier roman. Si vous cherchez un roman riche en rebondissements, avec des personnages très attachants, bien écrit, et que vous êtes nostalgique des Hunger Games : ce roman bien ficelé et sans temps mort est fait pour vous ! J’ai hâte de découvrir la suite, et c’est vraiment une lecture sympathique et captivante du mois d’avril ! ***

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Livres chroniqués :

* (BD) Heartstopper, Alice Oseman, Hachette Roman, 2019

* (BD) Mes ruptures avec Laura Dean, de Mariko Tamaki et Rosemary Valero-O’Connell, Rue de Sèvres, 2020

* Ceux qui traversent la mer reviennent toujours à pied, de Marine Veith, Editions Sarbacane, 2020

* Absolu : les mobilisés (T1) de Margot Dessene, Editions Big Bang, 2023

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Episode 29 – Passer une nuit au musée avec Lola Lafon dans “Quand tu écouteras cette chanson”

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Aujourd’hui, le livre qu’on croque c’est Quand tu écouteras cette chanson, un livre de Lola Lafon. C’est un livre qui s’inscrit dans la collection « Ma nuit au musée ” des éditions Stock.

 Lola Lafon décide de passer une nuit au musée Anne Frank, à Amsterdam.

L’autrice tisse des liens entre l’histoire d’Anne Frank et la sienne. Loin d’être un simple témoignage, le Journal est en effet aussi une photographie de l’adolescente irrévérencieuse qu’était Anne Frank (comme le sont les ados !). Lola Lafon parle du Journal comme objet de réflexion sur l’écriture (il était pensé comme telle par son autrice, qui voulait être écrivaine). Elle parle des utilisations, censures et manipulations de ce journal réalisées pour lui donner une portée universelle ( considéré comme trop sombre ou parlant trop de judéité !!! Le comble !!!). Il a donc été modifié ou coupé lors de ses adaptations en film ou au théâtre en enlevant ce côté « trop juif » (ça m’a beaucoup choqué, mais j’arrête là avec les points d’exclamation !).

Ce qui fait la beauté de ce livre c’est donc ces moments historiques avec un grand H qui se mélange avec l’histoire personnelle de Lola Lafon. L’autrice se confie sur sa judéité, son rapport à la Shoah, son histoire familiale et personnelle, jusqu’à livrer la clé du titre, qui met un pont entre Anne Frank et elle-même. C’est un livre qui établit un dialogue entre deux autrices intergénérationnelles.

On m’en avait parlé mais il n’était pas trouvable de suite dans les bibliothèques autour de chez moi. C’est dans une bibliothèque en vacances que j’ai pu l’emprunter, par hasard.

D’ailleurs, merci Papa pour le renouvèlement de carte de bibli qui a permis cette rencontre entre ce livre et moi ;).

Je l’ai commencé dans le métro, sans trop d’attente et avec un peu de curiosité. Je vous le dis de suite : je ne connaissais pas lola lafon et après avoir lu ce livre, je veux découvrir tous les autres livres et romans qu’elle a écrit. Quelle claque ! Ce livre entre autobiographie et biographie est magnifique. C’est sans conteste mon coup de coeur de 2023 pour l’instant, le livre qui me marque le + depuis janvier en tout cas.

Il est bien écrit, les chapitres coulent et se lisent sans peine, l’histoire, ce dialogue entre deux périodes, est prenant, j’ai appris des choses sur Anne Frank (que je n’ai jamais lu et que j’ai envie de lire à présent !), bref : une claque et une bouffée d’air frais tout à la fois ! Lisez le !

Je vous conseille ce roman si vous cherchez un livre prenant et touchant, qui ne pourra pas vous laisser insensible.

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Livre chroniqué : Quand tu écouteras cette chanson, Lola Lafon, Editions Stocks, 2022

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Musique du générique :

Credits: Not The King – Ice Tea – Royalty Free Vlog Music — Music By Not The King

Musique libre de droit gratuite Valse Ballade Violoncelle

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Episode 28 – Explorer un Paris steampunk, féérique et monarchique au bord de l’Orient Express avec la Dernière Geste de Morgan of Glencoe

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Aujourd’hui, le livre qu’on croque c’est le roman young-adult Dans l’ombre de Paris, le premier chant de la série La Dernière Geste, de l’autrice et musicienne Morgan Of Glencoe.

Nous sommes dans un XXe siècle alternatif et steampunk où la France est toujours une monarchie, le Japon également, et où l’Orient-Express est bien plus qu’un simple train mais un rouage crucial de la géopolitique mondiale. C’est un univers fantastique où les fées sont considérées comme des animaux, méprisées et craintes. Un univers où Yuri, notre héroïne, est la princesse du Japon et est donc une des personnalités les plus importantes au monde, qui vit complètement dans sa tour d’ivoire. Elle apprend vite que son père l’a marié au futur roi de France, Louis-Philippe, un excellent parti. C’est juste que personne ne lui a demandé son avis, et si elle est habituée à obéir, cela ne lui fait pas plaisir. Lorsqu’on lui donne le choix, elle décide de choisir la liberté, quitte à devoir affronter un monde qui lui est hostile et remettre en question ses préjugés sur un certain nombre de choses. Et peut-être, en découvrir plus sur ses origines.


J’ai adoré cet univers. J’ai mis un peu de temps à rentrer dedans tant il est dense et qu’il mélange à la fois l’ambiance féérique, l’ambiance streampunk à des intrigues de cours. L’autrice a prévu 5 volumes à cette saga, et c’est donc normal que ce premier tome soit intense en mise en place de l’univers. La géopolitique du monde est totalement différente du nôtre. J’ai aussi beaucoup aimé la façon de parler de sujets de société comme la non-binarité, l’homosexualité, la place des femmes, le racisme de manière discrète mais très claire et pertinente. Morgan of Glencoe décrit une société contrastée, et les bases d’une utopie sociale par certains moments. Les personnages sont nombreux et très attachants. Ils se distinguent tous les uns des autres et on découvre progressivement l’histoire et la personnalité de chacun. Les langues se mélangent dans le livre, japonais, anglais/keltien et français, et ça change tellement d’avoir une organisation politique de l’univers qui donne une place importante à d’autres pays que la France et les Etats-Unis.

J’ai vraiment beaucoup aimé ce premier tome : le cliffhanger de fin m’a coupé le souffle ! (je l’ai fini tard en me disant “je finis le tome 1 et après je dors”, échec !). J’ai foncé dès que possible sur le deuxième tome après avoir repris mes esprits, que j’ai tout autant apprécié, le personnage de Yuri gagnant en complexité et les autres personnages se découvrant progressivement. J’ai déjà le troisième tome sous le coude, je le garde pour quelques soirées cocooning de printemps.


Je vous recommande cette saga si vous êtes prête à vous lancer dans un univers complexe et fantastique dans un XXe siècle qui ne ressemble pas au nôtre.

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Musique du générique :

Credits: Not The King – Ice Tea – Royalty Free Vlog Music — Music By Not The King

Musique d’ambiance :

Bruit du train : https://www.youtube.com/watch?v=K92rkjZeTng

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